Michel BESNIER
Poète et romancier né en 1945, Michel Besnier se présente ainsi : « Né à Cherbourg, dans cette ville où il fait plus frais l′été et moins froid l’hiver. Ce fut finalement une chance : connaître la mer et la montagne. Je suis devenu de façon imprévue professeur de français. Je devais comme tout le monde fabriquer des sous-marins, des Terrible, des Redoutable. Maintenant, je suis éleveur de lapins et de hérissons. J’ai écrit des livres de poèmes destinés à la jeunesse et d’autres destinés à je ne sais qui. J’ai publié six romans ».
Après avoir vécu les premières années de son enfance à Beaumont-Hague, il déménage avec sa famille à Tourlaville. À l’âge de quatorze ans, Michel Besnier est destiné à l’Arsenal, mais ses professeurs en ont décidé autrement : ce sera la voie des études. Après l’école normale à Saint-Lô, il poursuit avec un baccalauréat Philosophie, à Caen. Dès l’école normale supérieure terminée, Michel Besnier devient professeur de Lettres à Paris. Parallèlement à sa carrière d’enseignant, il écrit et publie poèmes et romans. Son enfance tourlavillaise a inspiré nombre de ses écrits, proses et poèmes, à l’instar d’Une maison n’est rien (2003). Poète de l’introspection, Michel Besnier taille dans la morsure du vivre comme la mer creuse la falaise au ventre.
Christophe DAUPHIN
(Revue Les Hommes sans Epaules).
Poésie : Dunes (Millas-Martin, 1969), Un lièvre en son gîte (Folle Avoine, 1982), humeur vitrée (Folle Avoine, 1984), Tiré à part (Folle Avoine, 1986), Littorines (Motus, 1988), La retraite aux flambeaux (Folle Avoine, 1991), Hague(s), photographies de Antoine Soubigou (éditions du Cotentin, 2014). Poésie jeunesse : Verlan des oiseaux et autres jeux de plume (Motus, 1995), Le Rap des rats (Motus, 1999), Mes poules parlent (Motus, 2005), Mon Kdi n'est pas un Kdo (Motus, 2008), Cœur de lierre (Motus, 2011), Cuisine au beurre noir (Motus, 2019). Essais : Cherbourg, Champ Vallon (1986), Leipzig (Champ Vallon, 1990), Val de Saire, photographies de Norbert Girard (Isoète, 1996), Presqu’île du Cotentin, avec Maurice Lecœur et Norbert Girard (Isoète, 1999), Jean-Pierre Vielfaure, Le testament vénitien (Éditions du Service d’arts plastiques de Choisy-le-Roi, 2003). Romans : Le bateau de mariage (Le Seuil, 1988), Clément chez les calmistes (Le Seuil, 1991), Casser (Le Seuil, 1994), La roseraie (Fayard, 1997), La messe des chiens (Stock, 2000), Une maison n'est rien (Stock, 2003), La vie de ma femme (Stock, 2006).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : Poètes normands pour une falaise du cri n° 52 |